Les représentants des secteurs économiques des biens, services, fournitures et équipements auprès des agriculteurs et des éleveurs se sont réunis ce matin via audioconférence pour échanger sur la situation économique résultant de la pandémie du COVID-19.
Si tous ces secteurs économiques partagent le bien-fondé des décisions gouvernementales prises pour la protection des populations face à cette pandémie, l’unanimité s’est également exprimée sur l’importance de poursuivre les activités économiques indispensables à la production agricole, comme premier maillon de la chaîne alimentaire humaine. Les travaux agricoles ne pourront pas être mis en chômage technique ni reportés dans le temps.
C’est pourquoi dans un esprit de solidarité et de recherche de maintien des activités vitales pour la nation, chacun des secteurs a exprimé son engagement de tout entreprendre pour maintenir le niveau de service le plus élevé possible.
Toutefois et dans certains cas, des activités ne peuvent être maintenues car les règles de distanciation sociales et les gestes barrières ne peuvent pas être assurés. Cela entraîne pour les entreprises concernées le besoin de suspendre certaines activités et par conséquent le recours au dispositif de chômage partiel, notamment lorsque ces activités ne sont pas indispensables à l’acte de production ni urgentes.
Nous fournissons l’agriculture pour qu’elle puisse fonctionner et nourrir les français. Nos entreprises et salariés tiendront leur place dans l’effort collectif pour surmonter ce moment difficile. Il faut garantir une continuité de service de la chaîne logistique et technique de l’amont de la production agricole jusqu’à l’alimentation de la population.
Cette crise met en évidence l’imbrication très forte de nos activités et de nos entreprises. Notre expression commune atteste de notre pleine solidarité et de notre volonté de lever tous les freins techniques, administratifs, juridiques et financiers, pour satisfaire les besoins élémentaires de nos concitoyens : l’alimentation.
ADIVALOR (filière gestion des déchets des produits de l’agrofourniture) : Pierre de LEPINAU
ALLICE (génétique ruminants) : Pascale PARISOT
AXEMA (industriels agroéquipements) : Alain SAVARY
FCEL (France Conseil Elevage) : Gwenaëlle GAIN
FNCUMA (Cuma) : Jerome MONTEIL
FNEDT (entreprises travaux agricoles) : Patrice DURAND
FNSEA (Exploitations Agricoles) : Christiane LAMBERT et Clement FAURAX
FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers) : Rodolphe LANZ
FSVF (Fédération des Syndicats Vétérinaires de France) : Jean-Yves GAUCHOT
IBMA (biocontrôle) : Denis LONGEVIALLE
SEDIMA (distribution et réparation des matériels agricoles et espaces verts et activités spécialisées) : Anne FRADIER
SNIA (nutrition animale privé) : Stephane RADET
SIMV (Syndicat de l’industrie de la santé animale) : Jean-Louis HUNAULT
SNCIA (Syndicat national des centres d’insémination animales) : Pascale PARISOT
SNVEL (Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral) : Laurent PERRIN
UFS (semences) : Rachel BLUMEL
UIPP (Phytopharmacie) : Eugénia POMMARET
UNIFA (fertilisant) : Florence NYS