Cet événement a été l’occasion pour nous d’échanger avec de nombreuses organisations agricoles et de partager notre expertise sur des sujets stratégiques. Nous avons été particulièrement bien accueillis sur le plateau TV « Village Semence » du stand SEMAE. Plusieurs interventions ont rythmé la semaine, abordant des thématiques essentielles pour l’avenir des semences et de l’agriculture française. En voici quelques-unes :
Olivier Paul a insisté sur l’enjeu stratégique des semences face aux tensions géopolitiques et aux mutations du commerce mondial.
Une production semencière performante et indépendante permet de garantir la sécurité alimentaire et la compétitivité de l’agriculture française.
Bien que la France soit le premier exportateur mondial de semences, sa position est menacée par la fermeture de certains marchés. Les défis de compétitivité, tels que les restrictions réglementaires, la disparition de solutions phytosanitaires et les difficultés d’accès à l’eau doivent être relevés pour maintenir le positionnement de la France. La dynamique de l’innovation peut être fragilisée par l’incertitude autour des nouvelles techniques génétiques. Les semenciers appellent l’Europe à adopter une stratégie agricole proactive pour préserver la souveraineté et la compétitivité françaises dans un contexte géopolitique tendu.
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Semences de maïs : en quoi sommes-nous performants et reconnus au niveau UE et monde ?
Séverine Jeanneau (Responsable Filières et Développement Durable Semences et Santé Végétale – Corteva et administratrice UFS) a soulevé la question de la transition énergétique et de l’importance d’agir face aux défis environnementaux. Il est important de sensibiliser et d’éduquer le grand public sur ces enjeux pour réussir cette transformation. La collaboration entre les différents secteurs et la mise en place de politiques publiques favorisant l’innovation verte est déterminante. Un appel a été lancé à la responsabilité individuelle et collective, en encourageant chacun à participer activement à la transition écologique.
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À quoi sert la réglementation des semences et plants ?
François DESPREZ (Président Commission transversale Réglementation – SEMAE et administrateur UFS) a insisté sur l’importance de contrôler et certifier la qualité des semences pour garantir des récoltes saines et durables.
La réglementation assure une concurrence équitable et renforce la compétitivité de la filière française à l’export. Face aux enjeux géopolitiques et environnementaux, elle reste un levier clé pour l’innovation et la résilience du secteur.
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Conférence de presse : « Comment les variétés de blés ont-elles été adaptées pour faire face aux évolutions climatiques et agronomiques depuis 30 ans ? »
Trois intervenants ont répondu aux journalistes présents dans un espace aménagé du stand SEMAE, dont Thierry MOMONT (KWS MOMONT recherche, administrateur UFS).
Les 3 points à retenir sont :
Propriété intellectuelle et semences : une philosophie de la souveraineté
Sébastien Paque, responsable du pôle Amélioration des plantes à l’UFS, a présenté un sujet fondamental pour l’avenir des semences : la propriété intellectuelle qui permet de récompenser les efforts de recherche pour obtenir de nouvelles variétés toujours plus adaptées aux attentes et d’instaurer une dynamique vertueuse d’investissement.
La mise au point d’une nouvelle variété nécessite 7 à 12 ans et les entreprises se positionnent sur le long terme pour investir dans un programme de sélection.
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Emballage : la filière semences donne l’exemple
Gilles Lachambre (EUROSEM, administrateur UFS et récemment nommé président d’ARES) a abordé l’engagement de la filière sur la durabilité en expliquant comment l’interprofession des semences et plants a été précurseur en la matière avec le recyclage des emballages agricoles, notamment avec les big bags utilisés pour les semences, en réponse à la loi AGEC qui rend cette pratique obligatoire.
ARES (Association de Récupération et de Recyclage des Emballages de Semences) est une association créée en 2007 sur une démarche volontaire des semenciers pour gérer la récupération et le recyclage des emballages de semences. Elle fonctionne grâce à une éco-contribution versée par ses 89 adhérents, qui sont principalement des semenciers.
L’association travaille en partenariat avec ADIVALOR et d’autres acteurs du secteur (agriculteurs, distributeurs, metteurs en marché) pour assurer une gestion efficace des déchets agricoles. En plus du recyclage, ARES s’engage dans l’écoconception afin de réduire la quantité de déchets plastiques et papier dès la conception des emballages.
La filière vise un recyclage à 100 % et a encouragé les producteurs à participer activement à la collecte et au recyclage. La réutilisation des emballages est toutefois complexe en raison des exigences de traçabilité et de pureté des .
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Avec une vingtaine de rendez-vous UFS organisés tout au long du SIA, nous avons pu, avec nos partenaires et parties prenantes, démontrer l’importance stratégique de la filière semencière pour l’avenir de l’agriculture française et européenne.