Etre à l’écoute des marchés, répondre aux attentes du consommateur mais également conseiller et accompagner les utilisateurs de semences … Alors qu’en France, la valeur des productions végétales a été multipliée par 6.5 depuis 1970, le choix des semences et le progrès génétique qui y est associé sont stratégiques pour l’agriculteur et les industries de transformation. Leader en production de semences, la France est également le premier exportateur mondial, témoignant de sa capacité à promouvoir son savoir-faire par-delà les frontières.
1er exportateur mondial de semences grandes cultures
3,9 milliards d’euros de C.A pour 2022/2023
Exportateur net : 1,2 milliards € pour 2022/23 (SEMAE)
Croissance commerciale de 8% entre 2022 et 2023 (SEMAE – toutes semences)
+ 1,4 quintal par hectare et par an apporté par le progrès génétique en grandes cultures
11 000 emplois sur l’ensemble du territoire
Chaque région, chaque exploitation se distingue par des contraintes spécifiques. Chaque espèce recouvre des problématiques techniques et agronomiques qui lui sont propres. Le rôle du semencier est de comprendre ces contraintes et de saisir comment y répondre par l’intermédiaire d’une solution économiquement compétitive et écologiquement viable.
La connaissance fine des marchés (export, débouchés, filières) et l’anticipation de leurs évolutions sont au cœur de la stratégie des entreprises, qui doivent entretenir un flux génétique constant et performant. Aussi, la proximité que les semenciers entretiennent avec les transformateurs participent à la compétitivité des filières. La création variétale et le progrès génétique sont ainsi entièrement dédiés au service des agriculteurs et des filières agricoles.
Après 10 années de sélection en moyenne, les variétés sont soumises à 2 années d’évaluation par le CTPS, en vue de leur inscription au catalogue par le ministère de l’Agriculture. Ce n’est qu’une fois inscrite que la variété va débuter son cycle de commercialisation.
Elle aura donc subi diverses évaluations au sein des réseaux d’expérimentation officiels d’inscription et de post-inscription, sans oublier les essais menés par les services agronomiques des instituts techniques, des semenciers et des distributeurs de semences – coopératives, négoces ou industriels. Les variétés sont alors testées dans des conditions pédo-climatiques variées et sous différentes pressions de maladies. Les équipes de développement des entreprises semencières mesurent alors l’adéquation des produits avec leurs marchés.
Si les résultats sont concluants, c’est fort d’une connaissance pointue de la variété que le metteur en marché lance le cycle de commercialisation.
S’intégrant dans une approche systémique de l’agronomie et de la gestion d’exploitation, les entreprises semencières ont considérablement renforcé l’offre de service accompagnant la semence afin d’optimiser le potentiel génétique de chaque variété.
Le devoir de recommandation se traduit par un partage de l’ensemble des informations techniques disponible sur les caractéristiques des variétés, pour permettre à l’agriculteur d’identifier la solution la plus adaptée à ses parcelles et d’optimiser le progrès génétique qu’elles intègrent. Par ailleurs les semenciers participent au développement d’Outils d’Aide à la Décision qui complètent et affinent les recommandations, par exemple en associant, pour les chantiers de semis, les données d’expérimentations au machinisme de précision. Ces ressources ouvrent la voie à des ajustements individualisés de la conduite culturale et à une optimisation du potentiel génétique de chaque semence.
Apport des nouvelles variétés / apport des plantes de services / Agriculture Bio / apport des technologies associées aux semences.
Enfin, le secteur semence est très engagé pour accompagner la réduction de l’utilisation de produits de synthèse pour la protection des plantes. Depuis de nombreuses années, les semenciers proposent des solutions technologiques qui permettent de protéger la jeune plantule contre les bio-agresseurs lors de sa croissance, limitant ainsi l’usage de produits en plein champ. A titre d’exemple, pour un traitement foliaire classique, ce sont 10 000 m² de surface au contact du produit, contre 50m² pour un traitement de semences. En agissant au plus près des ravageurs, cette solution est sûre pour les utilisateurs et respectueuse de l’environnement. Le développement récent du biocontrôle en protection de semences participe également à la réduction progressive des produits de synthèses.
Par ailleurs, l’association des semences et de fertilisants et / ou biostimulants évoluent depuis quelques années, permettant d’innover en matière de lutte contre les stress abiotiques (créés par le froid, la chaleur, le manque d’eau, les carences nutritives…), en localisant au plus près de la culture les nutriments et autres composés biostimulants.
Leader mondial, le secteur semencier français se mobilise quotidiennement pour conserver son statut de premier exportateur mondial. La compréhension des exigences des clients (distributeurs, agriculteurs, transformateurs…) est le premier facteur de réussite pour les entreprises. Toutefois, il est indispensable pour les entreprises de connaître, maîtriser et se conformer aux réglementations en vigueur dans les pays de destination des semences, notamment concernant les pathogènes et produits phytosanitaires
Forte d’une image d’excellence et de fiabilité, notre pays jouit d’une notoriété et d’une image positive en tant que fournisseur de semences. La diversité des espèces et des variétés, l’expertise de conseil qui accompagne les semences, ainsi que la garantie de qualité offertes par la traçabilité et la certification, sont des arguments marketing qui distinguent la France de ses concurrents.
Maintenir une réglementation favorable au développement de l’activité des entreprises en France et à l’export.
Valoriser auprès des agriculteurs et des filières agricoles le progrès génétique et apporter une information adaptée pour leur choix variétal via le continuum d’information de l’évaluation variétale (données obtenteurs, données d’inscription et données post inscription).
Contribuer à appréhender les mouvements internationaux des semences et appuyer les entreprises dans leur lecture des contextes réglementaires sur les questions sanitaires, de douanes…
Informer les adhérents sur les nouvelles technologies existantes appliquées aux semences et accompagner leur transition vers ces solutions en levant les freins techniques et réglementaires.